Le cœur de ville a été la proie des émeutes
Suite à la mort de Nahel 17 ans lors d’un contrôle routier à Nanterre mardi dernier la colère n’a cesser de grandir dans les grandes et petites villes de France, mais aussi en outre mer.
Une vague de colère accompagner d’une violence impressionnante.
Pendant cinq nuits consécutives des commerces ont été pillés, des voitures et des bâtiments publics brûlés, les affrontements et les dégradations étaient nombreuses, les habitants démunis et abasourdis observaient de leur fenêtres des tirs de mortiers contre les forces de l’ordre.
Si dans la nuit de vendredi à samedi les violences étaient d’une intensité bien moindre dans certains endroits, le constat n’est pas le même à Persan.
Ce samedi matin l’odeur du brûlé s’échappait encore de la Mairie.
La Mairie de Persan, la police municipale, les locaux du Centre Communal d’Action Social, le Programme Réussite Éducative et des véhicules ont été incendiés.
Conservatoire, associations, Pizzéria, boulangerie, ont été saccagés lors de ses violences urbaines.
Ce lundi 3 juillet à midi un rassemblement citoyen s’est tenu place de la mairie.
Elu.e.s de persan, agents municipaux, policiers, membres des associations, forces de l’ordre, pompiers, habitants et commerçants de persan sont venus dire non aux violences urbaines.
Le retour à l’ordre républicain et le retour à la paix civile doit se faire sans délai, la haine ne l’emportera jamais, la République ne pliera, Persan ne pliera pas, tous ensemble agissons et disons stop à toutes formes de violence, sauvons l’avenir de nos enfants a déclarer Valentin Ratieuville maire de Persan lors de son discours.
Et pour assurer la sécurité de la ville et le maintien de l’ordre, il anticipe déjà la marche pour Adama Traoré qui se tiendra samedi 8 juillet à Persan Beaumont.