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Le direct

# Décès du béluga dans la Seine : déclaration de PETA

L’émoi collectif provoqué par cette tragédie (et par celle de l’orque malade mort dans l’estuaire de la Seine, puis par l’égarement d’un rorqual dans ce même fleuve) illustre à quel point nous nous soucions du sort de ces individus qui nous fascinent. Pourtant, tant d’eux sont enfermés à vie dans de lugubres bassins et forcés à nous divertir alors que ces pratiques sont sources d’immenses souffrances pour eux.

Quand on voit l’ampleur des moyens déployés pour la surveillance, l’extraction, le transfert, les soins et le sauvetage de cet animal, comment expliquer que rien n’est fait pour sauver les cétacés qui souffrent au quotidien de la captivité dans les parcs marins de France.

Malgré la loi contre la maltraitance animale votée en fin d’année dernière, les delphinariums continuent de pouvoir détenir, exhiber, faire se reproduire et forcer à se donner en spectacle des mammifères marins sensibles et intelligents. Chaque animal est un individu méritant notre protection, notre considération et de pouvoir jouir de sa vie dans les meilleures conditions. Il est temps de mettre fin à la captivité des cétacés.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre divertissement » (et qui s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux) rappelle que quatre orques (Wikie, Inouk, Moana et Keijo) et douze dauphins sont détenus au Marineland d’Antibes, et neuf dauphins vivraient encore emprisonnés à Planète Sauvage. Le Parc Astérix a pris la décision de fermer son delphinarium, et a vendu ses derniers pensionnaires à des parcs marins en Suède et en Espagne.

Les orques et les dauphins ressentent tout le stress, la solitude, la détresse et la frustration d’être en captivité dans des conditions qui ne leur permettent pas d’exprimer leurs comportements naturels les plus basiques. Ils sont réduits à passer leur vie à l’étroit dans ce qui est pour eux l’équivalent d’une « baignoire » malgré leur besoin de nager des centaines de kilomètres par jour, d’explorer et de plonger en profondeur, comme ils pourraient le faire dans l’océan où ils devraient pouvoir évoluer.

Nous demandons aux gens de ne jamais se rendre dans un lieu qui emprisonne des animaux pour le profit et appelons le gouvernement à agir rapidement sur les promesses de sa loi contre la maltraitance animale en établissant une feuille de route urgente et claire pour la fin de la détention, de la reproduction et pour la libération des animaux actuellement détenus dans des sanctuaires pouvant subvenir à leurs besoins.

PETA France

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